En début d’année (2003), je vous ai exposé mon projet de moteur à énergie renouvelable produisant de l’eau et de l’électricité. En réponse à cette approche,
j’avais calculé le retour sur investissement avec la simple production d’électricité, la production d’eau étant sa seconde valeur ajoutée.
Dans ce dossier je reprends le principe de fonctionnement en l’adaptant de manière à ne produire que de l’eau.
Ainsi je pense pouvoir diminuer en valeur absolue le coût global de l’installation, rendre le projet plus indépendant des investisseurs,
et aussi répondre à un besoin beaucoup plus local vis à vis des consommateurs.
En résumé, Je souhaite réaliser une installation rentable mais plutôt orientée vers le besoin d’une dizaine foyers d’un pays en voie de développement.
La moyenne des besoins en eau pour une famille africaine est de 5 à 7 litres d’eau /jour.
Il faut savoir que la teneur en eau en gramme / M3 est identique le jour et la nuit, cependant la nuit étant plus fraîche,
le pourcentage en humidité (ou l’humidité relative) est supérieur.
Aussi, pour des soucis de rendement global de l’installation, nous chercherons à produire de l’eau, la nuit.
Nous accumulerons de l’énergie solaire sous forme électrique (photovoltaïque) le jour, pour l’utiliser sous forme mécanique la nuit.
Nous chercherons à accumuler l’énergie solaire, pour l’utiliser la nuit.
Cette installation possède donc de cycle de fonctionnement :
Cycle 1 : le jour :
Des panneaux solaires rechargent des batteries (Camium- nickel (raisons écologiques))
Cycle 2 : la nuit :
L’énergie stockée dans les batteries alimente la pompe de circulation d’eau glycolée et le ventilateur pour la circulation d’air.
Explication sur les changements de température de l’eau glycolée ou glycol circulant dans l’installation :
Etape 1 :
L’eau est propulsée par thermosiphon ou par une pompe (dans notre principe nous choisirons arbitrairement une pompe, permettant de simplifier les calculs).
Etape 2 :
L’eau glycolée (30%) parcoure le panneau rayonnant sur le ciel nocturne, perdant ainsi des calories.
Etape 3 :
L’eau glycolée, par échange convectif, refroidie l’air et permet de condenser la vapeur d’eau, la rendant liquide.
L’eau glycolée monte progressivement en température, et « l’air + vapeur d’eau » se refroidi.
Remarques :
Actuellement, la mécanique des fluides repose sur le principe que la pression partielle d’un gaz mélangé avec la pression atmosphérique,
prend instantanément la pression de l’atmosphère. (Source M. Michel BARRY)
L’air se met en sortie de l’échangeur à la pression atmosphérique, cependant,
l’air traité par l’installation devrait avoir une pression plus faible qu’à l’entrée (du à la soustraction de la pression de son humidité) Il doit exister une différence entre la vitesse d’extraction de l’eau et la vitesse de dissipation (permettant à l’air de stabiliser sa pression partielle initiale à la pression atmosphérique) en fonction de la quantité d’eau prélevée. Ce sujet sera traité lors d’un prochain dossier.
2 Schéma principe de fonctionnement nocturne
Vu le prix des panneaux à cellule photo voltaïque ce principe de fonctionnement sera réservé à de petite installation, si nous désirons de plus grande production,
il sera plus avantageux d’utiliser la première installation décrit précédemment (dossier antérieur mai 2003).
En regard des premiers calculs du moteur TYPE II, pour une production de 400 KW électrique, Il était possible de produire 2,5 tonnes d’eau/ jour.
En utilisant une simple règle de trois, nous pouvons avoir une première approche globale permettant de définir le besoin électrique permettant de produire 50 litres d’eau / jour :
400 kW / 2500 litres) x 50 = 8 kW (pendant 5 heures)
Si nous prenons le prix moyen de production électrique photovoltaïque de 6€ /watt avec 3 heures d’autonomie,
Cela fait le prix du besoin électrique de l’installation à :
((8 000 w x 6€ )/3heures) x 5 heures = 80 000 €
La durée de vie moyenne d’une installation voltaïque tourne autour de 25 ans.
Si nous considérons la production d’eau sur 20ans :
50 litres x 360 x 20 = 360000 litres d’eau
si nous utilisons le besoin financier en électricité pour déterminer le prix du litre d’eau cela donne :
80 000 € / 360000 = 0,22 € / litre soit environ 1,20 F/litre
Dans ce prix Il n’est pas inclus le prix de la partie mécanique de l’installation.
Une autre approche consiste à identifier le travail utile de l’installation en y affectant un rendement global :
Nous souhaitons faire varier l’enthalpie de l’air de 38 kJ/kg à 27 kJ/kg avec un débit de 0,35 Kg/s
D’où le travail utile sera de : (38 – 27) x 0,694 = 7 ,634 kJ/s soit 7634 W travail optimisé
Sans optimisation,,
nous souhaitons faire varier l’enthalpie de 38 kJ/kg à 13kj/kg avec un débit de 0 ,35 Kg/s
D’où un travail utile de : (38 – 13) x 0,694 = 17 ,35 kJ/s soit 17350W
Pu / Pa =si
nous fixons le rendement à 70% respectivement, dans chacun des cas nous
obtenons :
Pa=Pu / =>
7634 / 0,7 = 10905 w => ((10905 x 6 / 3) 5) / 360000 = 0,302 € soit 1 ,96
F/litre
Et 17350 / 0,7 = 24785 w=> ((24785 x 6 / 3) 5) / 360000 = 0,688 € soit 4 ,47 F/litre (1€ = 6,5F)
Cette approche n’est pas optimiser :
Notre installation a besoin pour fonctionner : d’un ventilateur, d’une pompe à eau (ou d’un système de thermo siphon), de panneau voltaïque, d’un onduleur permettant l’adaptation électrique entre la production continue et des moteurs alternatifs, ventilateur et pompe, et d’accumulateur ou batterie sèche.
Il est possible de se privé de l’onduleur, dans ce cas nous remplacerons les moteurs alternatifs par des moteurs à courant continue, mais alors un autre problème se pause :
Un moteur à courant continue possède dans ses éléments constitutifs des balais permettant d’établir des contacts avec l’induit. Ces balais s’usent, et par ce fait diminue le MTBF (temps moyen sans panne) de l’ensemble de l’installation.
La consommation de la pompe à eau est dérisoire par rapport au besoin du ventilateur :
la pompe ne sert qu’à assurer la circulation de l’eau glycolée d’où un des objectifs sera de faire attention à ne pas créer de hauteur d’eau potentielle (à vaincre) dans la circulation de l’eau glycolée de l’installation.
Un des premiers objectifs sera de ramener le besoin électrique à besoin en une consommation 10 fois plus faible du calcul précédant, ce qui permettra d’avoir un prix moyen du litre d’eau plus cohérant avec la réalité, et nous permettra d’intégrer un budget pour les besoins mécaniques.
Nous fixerons le prix du litre d’eau à 0 ,022 € (soit 0,12f) ce qui traduira les ressources budgétaires pour la consommation électrique, celle-ci étant un coût variable avec une durée de vie de 25 ans, alors que le prix du condenseur et panneau rayonnant appartiennent au coût fixe, avec une durée de vie élevée.
La puissance électrique du ventilateur est fonction du besoin en débit d’air (M3/s) de la perte de charges du réseau aéraulique et de son rendement électrique.
Le potentiel financier peut en être déduit et ainsi déduire la consommation globale de l’installation qui est fonction essentiellement de la consommation du ventilateur :
800W x 6€ / 3h x 5h = 8000€
Nombre de litres d’eau produit: 50 litres x 365 jours x 20 ans = 365000 Litres.
Ressources : 365000 x 0,022€ = 8030 € (arrondi à 8000€)
Le prix approximatif du Watt voltaïque étant de 6€ pour 3 heures d’utilisations,
Notre besoin étant de 5heures d’utilisation,
Suivant une règle de trois, nous obtenons : ((( 8000€ / 6€/W ) / 3h) x 5h) = 800W
Notre prendrons donc, comme mise à disponibilité de puissance électrique 800 w – 20 % alimentation auxiliaire plus pompe (valeur qui sera estimée par la suite) – le rendement du ventilateur (nous prendrons 80%)
Ce qui nous reste :
Pu = avec
fixé
à 0,8
(800w
– 20%)=
512 W utile
L’équation de calcul de la puissance utile ventilateur peut s’écrire :
P en watt
en
M
en
Pa
d’où suivant de débit, nous pouvons en déterminer la perte de charge maximum tolérée pour
garder un prix du litre d’eau raisonnable : (sachant que cette perte de charge est fonction du débit)
Condition climatique de départ :
Température journalière : 35°C avec 25%
avec une variation moyenne de température entre le jour et la nuit de 20°C
d’où par déduction, une température nocturne de 15°C à 80 % d’humidité.
Il sera appréciable d’éviter l’apparition de gèle dans le condenseur, cela pourrait diminuer le débit d’air et par ce fait arrêter le fonctionnement de l’installation..
Par sécurité nous prendrons une température air sortie condenseur de 2°C.
Ce qui se traduira suivant le diagramme de Molier par (9 – 5) grammes d’eau / Kg d’air.
(fonction de la pression et de la température)
une production de 50 kilos d’eau/5heures => 10kg / 3600s =0,0027 KG soit 2,7 grammes /s
2,7 / 4 soit 0,694 Kg d’air/s ou 0,694/1,292 = 0,537 M3/s
d’où la perte de charge max
devant être de 512 W / 0,537 M3/s= 9,53mbar
Etant donnée (A vérifier) que la perte de charge du
Un séparateur sera monté en série sur le circuit d’air permettant de récupérer les gouttelettes d’eau, celui-ci ayant une perte de charge fixée à 5 mbars (A vérifier)
Nous en déduisons que la perte de charge maximum du condenseur sera de 4 mbar.
Connaissant le débit d’air utile au besoin en eau,
Le challenge sera de dimensionner le condenseur en minimalisant sa perte de charge.
Remarques : Il est inutile d’indiquer que le prix de fabrication d’un prototype un largement supérieur à un prix du même produit en série.
De plus la fabrication d’un condenseur appartient au savoir-faire du constructeur, car malgré les efforts des physiciens, le calcul du dimensionnement reste encore relativement empirique.
Les calculs suivants sont réalisés avec Excel, leurs permettant une interactivité.
La démarche consiste à fixer les conditions limites et de d’approcher les conditions de fonctionnements.
Nous sommes en possession d’un devis d'une société , mais comme il est dit précédemment et justifié,
un dimensionnement global nous a été joint à un devis répondant lui-même à une expression de besoin,
les calculs restent confidentiel. Mais cela nous permettra de gagner du temps.
Ci-joint l’expression de besoin :
Projet moteur à énergie renouvelable | ||||||||
Caractéristique nécessaire du condenseur | ||||||||
objectif: | extraire 2,7 g/s d'eau distillée | |||||||
échange à co-courant | ||||||||
type de fluide en entrée condenseur | ||||||||
eau glycolée à 30 %, à -3°C | ||||||||
air à 15 °C et 80 % d'humidité | ||||||||
(+273) | ||||||||
Température entrée air | Te | 15 | °C | soit: | 288 | °K | ||
Température sortie air | Ts | 3 | °C | soit: | 276 | °K | ||
Température entrée eau glycolée | te | -3 | °C | soit: | 270 | °K | ||
température sortie eau glycolée | ts | 2 | °C | soit: | 275 | °K | ||
Chaleur massique air | C | 1006 | j/kg.°k | |||||
Chaleur massique eau | c | 4180 | j/kg.°k | |||||
eau + 10% glycol | c' | 4000 | j/kg.°k | |||||
eau + 30% glycol | c'' | ? | j/kg.°k | |||||
débit air en fonction des besoins en prélèvement eau | 0,694 | Kg/s | ||||||
débit eau glycolée (déduit pour eau glycolée à 10%): | 0,42 | Kg/s | ||||||
perte de charge circuit air, souhaitée (en incluant le séparateur): | 9 | mbars | ||||||
question: | ||||||||
dimensionnement: | ||||||||
perte de charge circuit eau en équivalence en colonne d'eau (M) : | ? | |||||||
diamètre du circuit d'air: | ? | |||||||
prix: | ||||||||
A l'unité : | ? | |||||||
Pour cent exemplaires /mois: | ? | |||||||
Délais de livraison après commande: | ? | |||||||
Cordialement, | ||||||||
Le jeudi 13 novembre 2003, | ||||||||
Jean-Michel BAËS | ||||||||
site perso: http://solar.energy.free.fr | ||||||||
Après une première difficulté du au risque de gèle, le choix du type de condenseur à été retenu :
Ce sera un condenseur à co-courant.
Les valeurs en caractère gras noirs, sont à renseigner.
Les valeurs en caractères rouges sont calculées.
1) calcul du NUT et du DTLM (permettant une redondance de calcul)
2) Imposer les dimensions des tubes leurs écartements, les volumes
3) Vérifier le REYNOLDS circuit air
4) Revoir si nécessaire les dimensions circuit air dans le but d’obtenir un REYNOLDS proche de 20000
5) Vérifier le REYNOLDS circuit eau : possibilité de corriger le nombre de cloison,
ou de modifier le débit d’eau (qui lui-même modifiera la température entrée eau condenseur)
6) Calculer le nombre de NUSSELT
7) Calculer la conductance K
- Deux méthodes d’approche résultat :
Avec le nombre de NUT : calculer la surface d’échange
Avec le DTLM : Calculer la surface d’échange
8) Calcul perte de charge circuit air
9) Dimensionnement circuit du panneau rayonnant ( avec des données obtenues avec MATLAB voir 4.2 dimensionnement panneau radiatif)
10) En première approche nous le calculerons avec le DTLM
(Par la suite il nous sera possible suivant une hypothèse (A vérifier) que le solide se comporte comme un liquide en évaporation).
11) Calcul perte de charge circuit eau
(au part avant, il sera nécessaire de dimensionner le panneau rayonnant nous permettant de connaître sa perte de charge induite et de la sommer avec celle du condenseur)
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révision de la température entrée eau condenseur, en fonction du débit d'eau, permettant d'obtenir un meilleur Reynolds: |
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si débit eau = |
0,42 |
Kg/s |
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si température de sortie eau condenseur = température sortie air - 1°C |
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.= |
275 |
°K |
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D’où température entrée eau: te = ts - (MC/mc) x (Te - Ts) |
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||||
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.= |
269,519906 |
°K |
.=> |
-3,48009419 |
°C |
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recalculer le nut avec la nouvelle température d'entrée: |
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Calcul du besoin de débit eau, dimensionnement panneau rayonnant, condenseur, |
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Caractéristiques, conditions limites |
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1 |
Variables |
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2 |
Température du point de rosé |
Tr |
12,5 |
°C |
285,5 |
°K |
|
3 |
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4 |
|
Chaud |
Froid |
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5 |
Température en général |
T |
t |
|
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6 |
Température d'entrée |
Te |
te |
|
|
|
|
7 |
Température de sortie |
Ts |
ts |
|
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8 |
Débits massiques |
C |
c |
|
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9 |
Coefficients de conduction |
H |
h |
|
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10 |
|
0 |
° K = |
-273 |
°C |
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11 |
|
|
PI = |
3,14 |
|
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|
12 |
Température entrée air |
Te |
15 |
°C |
288 |
°K |
|
13 |
Température sortie air |
Ts |
3 |
°C |
276 |
°K |
|
14 |
Température entrée glycol |
te |
-3,4801 |
°C |
269,52 |
°K |
|
15 |
température sortie glycol |
ts |
2 |
°C |
275 |
°K |
|
16 |
Nombre de°K de température de pincement sortie = |
1 |
°K |
|
|
|
|
17 |
Chaleur massique air |
C |
1006 |
j/kg.°k |
|
|
|
18 |
Chaleur massique eau |
Ce |
4180 |
j/kg.°k |
|
|
|
19 |
Chaleur massique eau (30%) |
c |
3640 |
j/kg.°k |
|
|
|
20 |
Chaleur massique Inox : |
Ci |
500 |
j/kg.°k |
|
|
|
21 |
eau + 10% glycol=>c =4000 |
|
|
|
|
|
|
22 |
Conductivité thermique de l'air (lambda ou k) |
|
0,02 |
W.M^ -1.K^ -1 |
|
|
|
23 |
Conductivité thermique de l'eau (lambda ou k) |
|
0,56 |
W.M^ -1.K^ -1 |
|
|
|
24 |
Epaisseur de la paroi |
e |
0,002 |
M |
|
|
|
|
Conductivité thermique de l'inox (lambda ou k) |
|
15 |
W.M^ -1.K^ -1 |
|
|
|
26 |
indice de rugosité |
0,000001 |
M |
|
|
|
|
27 |
Circuit primaire |
|
|||||
28 |
Débit air en fonction des besoins en prélèvement eau: M = |
0,694 |
Kg/s |
|
|
|
|
29 |
masse volumique de l'air (ro): |
1,292 |
Kg/M3 |
|
|
|
|
30 |
D’où le débit: Dv =Mair/ro = |
0,5371517 |
M3/s |
|
|
|
|
31 |
Coefficient de viscosité cinématique de l'air (20°c): v(air) = |
0,0000156 |
M^2/s |
|
|
|
|
32 |
coefficient dynamique mu = ro(air) x v(air) = |
2,0155E-05 |
kg/m.s |
|
|
|
|
33 |
Nombre de gr eau / kg d'air : ngr = |
9 |
g/kg |
|
|
|
|
34 |
Débit d'eau contenu dans l'air Me =( nkgr eau x Mair) = |
0,004858 |
kg/s |
|
|
|
|
35 |
masse volumique moyenne de la vapeur d'eau (ro) =n(kgeau/kgair) x ro air = |
0,009044 |
Kg/M^3 |
ro de l'air? |
|
||
36 |
D’où le débit: Dv = Dvapeur/ro |
0,5371517 |
M3/s |
|
|
|
|
37 |
nombre de kg d'eau moyen par kg d'air |
0,007 |
nombre de Kgeau par kgair |
|
|||
38 |
Coefficient de viscosité cinématique moyen à 10°C: v(eau) = |
0,0000013 |
M^2/s |
|
|
|
|
39 |
coefficient de viscosité dynamique mu = ro(eau) x v(eau) = |
1,1757E-08 |
kg/m.s |
|
|
|
|
40 |
|
|
|
|
|
|
|
41 |
circuit secondaire |
|
|||||
42 |
MC(Te - Ts) =mc (ts - te) |
|
|
|
|
|
|
43 |
d'où le débit d'eau : |
|
|
|
|
|
|
44 |
(MC(Te - Ts)) / (c(ts-te)) = m= |
0,42 |
Kg/s |
débit eau |
|
|
|
45 |
masse volumique de l'eau (ro): |
1000 |
Kg/M3 |
|
|
|
|
46 |
D’où le débit: Dv =Meau/ro = |
0,00042 |
M3/s |
|
|
|
|
47 |
Coefficient de viscosité cinématique à 0°C: v(eau) = |
0,0000015 |
M^2/s |
|
|
|
|
48 |
coefficient de viscosité dynamique mu = ro(eau) x v(eau) = |
0,0015 |
kg/m.s |
|
|
|
|
50 |
calcul du NUT et du DTLM |
|||||
51 |
différence de température logarithmique moyenne (échangeurs quelconques) |
|
|
|
|
|
52 |
(DTLM ) = ( (Te - ts) - (Ts - te) ) / ln( (Te - ts) / (Ts - te)) = |
9,36 |
°K |
|
|
|
53 |
température de mélange |
|
|
|
|
|
54 |
teta1 = (M x C x Te) + m x c x te) / (M x C + m x c ) = |
275,31 |
°K |
ou |
2,3135 |
°C |
55 |
MC =Mair x Cair + Mea Ce = |
698,16 |
J/s.°K |
|
|
|
56 |
m x c = |
1528,80 |
J/s.°K |
|
|
|
57 |
flux max échangé pour une surface infinie : |
|
|
|
|
|
58 |
fimax =MC(Te - teta1) =mc(teta1- te) = |
8857,25 |
8857,3 |
J/s |
|
|
59 |
nous sommes dans le cas où MxC < m x c |
|
|
|
|
|
60 |
d'où: E = |
|
|
|
|
|
61 |
E = (Te - Ts) / ( Te - te) = |
0,65 |
|
|
|
|
62 |
R = MC / mc = |
0,46 |
< 1 |
|
|
|
63 |
P(brassé) = (ts - te) / (Te - Ts) = |
0,46 |
|
|
|
|
64 |
en lecture F = |
0,97 |
|
|
|
|
65 |
NUT = (1/ (1 -R) x ln (1- ER) / (1- E) |
1,28 |
|
|
|
|
66 |
|
|
|
|
|
|
67 |
pour un E = 0,6 et un R = 0,4 = > F = 0,95 et E = 0,8 et R = 0,10 F = 1 |
|
|
|
|
|
68 |
dimensionnement échangeur cotes: |
|||||
69 |
Distance moyenne entre les cloisons : Dclmoy = |
0,2 |
M |
|
|
|
70 |
Nombre de tubes circuit air: n = |
203 |
|
|
|
|
71 |
Diamètre intérieur: Di = |
14 |
mm |
ou: |
0,014 |
M |
72 |
Diamètre extérieur tube: De = |
16 |
mm |
ou: |
0,016 |
M |
73 |
Diamètre condenseur: Dext = |
355,6 |
mm |
ou: |
0,3556 |
M |
|
épaisseur condenseur =aipc = |
5 |
mm |
ou: |
0,005 |
M |
|
Diamètre intérieur condenseur: Dint = |
345,6 |
mm |
ou: |
0,3456 |
M |
74 |
Entre axe: a = |
20 |
mm |
ou: |
0,02 |
M |
|
Distance entre les tubes : da = a - De = da = |
4 |
mm |
ou: |
0,004 |
M |
75 |
calcul du nombre de Reynolds |
|||||
76 |
surface hydraulique = PI x Di^2 /4 x nombre de tube = Si = |
0,0312 |
M^2 |
|
|
|
77 |
Vitesse débitante de l'air: V(air) = Dv / Si = |
17,1892 |
M/s |
|
|
|
78 |
nombre de Reynolds: |
|
|
|
|
|
79 |
Air: RE = ro x V x Di / mu = |
15426,18 |
doit être >= à 20000 |
|
||
80 |
|
|
|
|
|
|
81 |
( Vitesse de l'eau contenue dans l'air sans tenir compte de la vitesse de l'air : V(ea) = Dv / Si = |
17,1892 |
M/s ) |
|
|
|
82 |
nous considérerons que la vitesse de la vapeur d'eau est identique à l'air |
|
|
|
|
|
83 |
Eau dans air: REa = ro x V x Di / mu = |
185114,16 |
|
|
|
|
84 |
(écartement entre les tubes x par le nombre maximum de tubes + le vide entre les tubes périphériques et diamètre du tube extérieur) x distance moyenne entre les plaques = |
|
|
|
|
|
85 |
((Da x16 + 2 x 0,0344M )) x Dclmoy = Smoy = |
0,0266 |
M^2 |
|
|
|
88 |
diamètre entré condenseur (donnée fabricant) |
0,04 |
M(DN40) |
|
|
|
89 |
Vitesse débitante de l'eau : V(eau)moy = Dv(eau /Smoy) |
0,0158 |
M/s |
|
|
|
91 |
Eau: REmoy = ro x Vmin x Dclmax / mu = |
2108,43 |
|
|
|
|
92 |
si le nombre de Reynolds doit être supérieur à 2000 cela implique de revoir le débit et la température d'entrée échangeur: |
2000 |
|
|
|
|
93 |
V max = (RE /ro) * mu /Dclmoy = |
0,0150 |
M/s |
|
|
|
95 |
Calcul longueur condenseur avec le NUT |
|||||
96 |
NUT = KFS/MC = > S =(NUT x MC)/K F = |
13,84 |
M^2 |
|
|
|
97 |
L = S /(n*PI * Di) = |
1,55 |
M |
|
|
|
Calcul du nombre de Nusselt |
|||||
nombre de Prandtl pour l'air: |
|
|
|
|
|
Pr(air) =( mu x C) / k |
1,0138 |
|
|
|
|
nombre de Prandtl pour l'eau contenu dans l'air: |
|
|
|
|
|
Pr(ea) =( mu x C) / k |
0,0025 |
|
k air ? |
||
nombre de Prandtl pour l'eau: |
|
|
|
|
|
Pr(eau) =( mu x C) / k |
9,75 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'air: |
|
|
|
|
|
Pr ^0,4 = |
1,01 |
|
|
|
|
Re^0,8 = |
2241,85 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'air Nü1 =0,023 x Re^0,8 x Pr ^0,4 |
51,85 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'eau: |
|
|
|
|
|
Pr ^0,4 = |
2,49 |
|
|
|
|
Re^0,8 = |
456,21 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'eau Nü2 =0,023 x Re^0,8 x Pr ^0,4 |
26,09 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'eau contenu dans l'air: |
|
|
|
|
|
Pr ^0,4 = |
0,0496 |
|
|
|
|
Re^0,8 = |
0,0023 |
|
|
|
|
nombre de Nusselt pour l'eau contenu dans l'air Nü3 =0,023 x Re^0,8 x Pr ^0,4 |
2,6499E-06 |
|
|
|
|
conductance K: |
|||||
1/K = 1/(Hc+Hceau) + 1/hc +(e/langda_inox) = > K = |
66,65 |
|
|
|
|
coefficient de transfert convectif pour l'air: |
|
|
|
|
|
Nü1 = hc x Di / K= > hc = Nü1 x kair / Di = |
74,07 |
|
|
|
|
Nü2 = hc x Di / Keau= > hc = Nü2 x Keau / Di = |
730,56 |
|
|
|
|
(eau de l'air )Nü3 = Hceau x Di / K= > Hceau = Nü3 x keau / D = |
0,0001 |
|
|
|
|
Calcul longueur condenseur avec le DTLM |
|||||
fi = MC(Te - Ts) = mc(ts - te) = K x F x S ( DTLM) d'où |
|
|
|
|
|
S = MC ( Te - Ts) / K F (DTLM) = |
13,84 |
M^2 |
|
|
|
L = S / n*PI*Di = |
1,55 |
M |
|
|
|
Perte de charge circuit d'air: |
|||||
Ks/Di = |
7,1429E-05 |
|
|
|
|
lecture de lamdda eau = |
0,011 |
|
|
|
|
lecture de lambda air = |
0,0275 |
|
|
|
|
V(air)^2 =( DV /PI * Di))^2 |
149,1551 |
M/s |
|
|
|
V(ea)^2 =( DV /PI * Di))^2 = |
295,4676 |
M/s |
|
|
|
Il faudra prendre en considération la perte de charge du séparateur. |
|
||||
deltaPe = lambda x ro x( V(ea)^2)/2 x L/D = |
1,63 |
pascals |
ou |
1,6E-05 |
bars |
deltaP = lambda x ro x( V(air)^2)/2 x L/D |
293,34 |
pascals |
ou |
0,00293 |
bars |
|
|
|
|
|
|
138 |
Dimensionnement panneau rayonnant |
|||||
139 |
Nous ferons une approche par le DTLM |
|
|
|
|
|
140 |
énergie reçue par convection naturelle du panneau rayonnant: |
|
|
|
|
|
141 |
Il n'y a pas de convection naturelle étant donnée que le panneau est horizontal. |
|
|
|
|
|
142 |
la seule convection sera en fonction du vent, considérée nulle |
|
|
|
|
|
143 |
hair = 0,4 x(teta/D)^0,25 |
|
|
|
|
|
144 |
Nombre de Nusselt: |
|
|
|
|
|
145 |
Eau panneau RE = ro x V x D / mu = |
11883,57 |
|
|
|
|
146 |
vitesse en fonction du diamètre hydraulique: |
|
|
|
||
147 |
vp = dédit / Si = |
0,5942 |
M/s |
|
|
|
148 |
Pr(eau) =( mu x c) / Keau = |
9,75 |
|
|
|
|
149 |
nombre de Nusselt pour l'eau Nü =0,023 x Re^0,8 x Pr ^0,4 = |
104,06 |
|
|
|
|
150 |
Nü = hc x D / K= > hc = Nü x Keau / D = |
1942,47 |
|
|
|
|
151 |
nous négligerons e / lambda |
|
|
|
|
|
152 |
d'où 1/hc = 1/K = > K = |
1942,47 |
|
|
|
|
153 |
Nous considérerons que la température du panneau sera moyennement égale à sa température de rayonnement: d'où ts =te |
|
|
|
|
|
154 |
différence de température logarithmique moyenne (échangeur co-courant) (te = ts = tp) |
|||||
155 |
(DTLM ) = ( (Te - tp) - (Ts - tp) ) / ln( (Te - tp ) / (Ts - tp)) |
3,59 |
°K |
|
|
|
156 |
fi = mc(Te - Ts) = K x S ( DTLM) d'où |
|
|
|
|
|
157 |
S = mc ( Te - Ts) / K (DTLM) = |
6,59 |
M^2 |
|
|
|
158 |
L = S / *PI*Di = |
69,89 |
M |
|
|
|
159 |
Nombre de tube: n = L / e = |
12 |
|
|
|
|
160 |
diamètre hydraulique de l'eau du panneau rayonnant |
|
|
|
|
|
161 |
épaisseur tube |
2 |
mm |
.=> |
0,002 |
M |
162 |
Di |
30 |
mm |
.=> |
0,03 |
M |
163 |
Surface hydraulique Si = PI x Di ^2 /4 x n tub par. = |
706,86 |
mm^2 |
.=> |
0,00071 |
M^2 |
164 |
Dext |
34 |
mm |
.=> |
0,034 |
M |
165 |
Nombre de tube en parallèle |
1 |
|
|
|
|
166 |
mc |
1528,8 |
W/°K.s |
|
|
|
167 |
te-ts |
5,48 |
°K |
|
|
|
168 |
mc x (te - ts) = |
8377,968 |
W/s |
|
|
|
169 |
pour une température de rayonnement (matlab): tp = |
268 |
°K |
(= ts - 1,5°k pincement) |
||
170 |
énergie rayonnée par M^2 (matlab) Em = |
233,9 |
W/M^2 .s |
|
|
|
171 |
surface du panneau rayonnant: |
|
|
|
|
|
172 |
S =mc x (te - ts) / Em |
35,82 |
M^2 |
|
|
|
173 |
Dimension coté panneau pour un panneau carré: e = S^1/2 |
6,0 |
M |
|
|
|
174 |
Surface panneau rayonnant = surface hydraulique de l'eau |
|
|
|
|
|
175 |
Surface rayonnée par les tubes eux même (nous simplifierons en prenant le diamètre extérieur à la place de moins d'une demi-circonférence ) |
|||||
176 |
n*Dext = |
0,3971 |
M |
|
|
|
177 |
somme des petits cotés ailette |
|
|
|
|
|
178 |
e - n*Dext = |
5,59 |
M |
|
|
|
179 |
(2 ailettes / tube) =>((n*Dext-e)/n)/2 = dimail = |
0,2392 |
M |
|
|
|
180 |
Perte de charge circuit d'eau |
|||||
181 |
Perte de charge circuit d'eau panneau rayonnant |
|
|
|
|
|
182 |
Ks/Di = |
3,3333E-05 |
|
|
|
|
183 |
lecture de lambda = |
0,018 |
|
|
|
|
184 |
V(eau)^2 = |
0,3530 |
M/s |
|
|
|
185 |
deltaP = lambda x ro x( V(air)^2)/2 x L/D |
7402,56344 |
pascals |
ou |
0,07403 |
bars |
186 |
Perte de charge circuit d'eau condenseur minimum |
|
|
|
|
|
188 |
lecture de lambda = 64 / Re = |
0,03035429 |
|
|
|
|
189 |
V(eau_max)^2 = |
0,0003 |
M/s |
|
|
|
190 |
L = 8 x Diamètre du condenseur, D = distance entre les cloisons |
|
|
|
|
|
191 |
deltaP = lambda x ro x( V(eau)^2)/2 x (Dint x 8)/Dclmoy |
52,4646 |
pascals |
ou |
0,00052 |
bars |
192 |
Calcul vase d'expansion |
|||||
193 |
volume d'eau du système hydraulique: |
|
|
|
|
|
194 |
condenseur: |
|
|
|
|
|
195 |
((Dext^2 x Pi)/4) x L) - ((n x(De^2 x PI)/4) x L) = VC = |
0,09066498 |
M^3 |
|
|
|
196 |
panneau: |
|
|
|
|
|
197 |
(Di^2 x PI)/4 x e x n + (Di^2 x PI)/4 x ( PI x dimail) x ( n -1) = VP = |
0,05507674 |
M^3 |
|
|
|
198 |
tuyauterie: |
|
|
|
|
|
199 |
diamètre : DT = |
40 |
mm |
.=> |
0,04 |
M |
200 |
Longueur: LT = |
|
|
|
6 |
M |
201 |
D'où: VT = DT^2 x PI /4 x LT = |
0,00753982 |
M^3 |
|
|
|
202 |
Vtotal =VC + VP + VT = Vtotal = |
0,15328154 |
M^3 |
.=> |
153,282 |
Litres |
203 |
Nous fixerons arbitrairement la pression de fonctionnement à :P2 = |
2 |
bars |
|
|
|
204 |
Pression atmosphérique : P1 = |
1 |
bars |
|
|
|
205 |
Coefficient d'extension de l'eau: n = |
0,5 |
|
|
|
|
206 |
Vtotal <= 300 litres => : |
|
|
|
|
|
207 |
Vn = 3 +( n x VE x (P1 / P1 + P2) = |
28,5469231 |
Litres |
.=> |
0,02855 |
M^3 |
208 |
dimensionnement: l = |
0,3 |
M |
|
|
|
209 |
Sexpans =Vn / l |
0,09515641 |
M^2 |
|
|
|
210 |
Dexpans= (4 x Sexpans /PI)^0,5 = |
0,348076 |
M |
|
|
|
m : débit massique de l’eau = ?
c : Chaleur massique de l’eau glycolée = 3640 j/kg.°k
ts :température sortie de l’eau = 2°C (275°k)
te : température entrée de l’eau = -3°C (270°k)
D’où le débit d’eau : = 0,46 Kg/s en première approche cependant il sera possible
d’optimiser la température entrée eau suivant son nombre de REYNOLDS.
d’où puissance pompe :
puissance utile (W)
débit (M
)
Energie volumique ou perte de charge du réseau
hydraulique exprimé en M
nous prendrons 10M = 1bar
d’où 30 mbar = 0, 03 par sécurité de fonctionnement calculons avec 1M ou 0,1 bars
P =0,46 /1000 x 1 x 9810 = 4.51 W
Pa = (
= 0,6) = > Pa = 7.52 W
Cela confirme que la consommation de la pompe est négligeable devant celle du ventilateur.
: énergie rayonnée
: émissivité (0<
<1) en fonction des matériaux
:constante de Stephan boltmann (5,67
10
W.M
.K
)
: surface rayonnant
: température du corps chaud
:
température du corps froid
panneau radiatif
Delta Hair x débit air = Delta Heau x débit eau (au rendement prêt du condenseur fixé à 80%)
D’où = Delta Hair x débit air / rendement condenseur
= (1006 (288-276) x 0,694 )/0,8 = 10472 W
avec =0,8
Température du ciel (source froide = - 50°C (223°K)
Nous prendrons Tc v= valeur moyenne entre te et ts : (ts –te) /2 + te = 272,5
=
/ (
) =>10472 / (0,8 x 5,67 .10
x ( 272,5
- 223
)
= 10472 / 4,536.10
3 ,041017223.10
= 10472/ 137,94= 75,91 M (surface moyenne)
A titre indicatif :
surface grandeur supérieure
pour TC = 275°K = >min= 71,11 M
pour TC = 270°K => max= 81,24 M
si nous faisons(( max -
min) / 2) +
min = 76,26 M
En revanche, il sera souhaitable de connaître avec précision la température du ciel !
La température du ciel nocturne en très haute altitude (850 km) est voisine de 4°K source à vérifier.
Il est nécessaire d’évaluer la surface d’échange entre l’élément rayonnant et le ciel :
Energie rayonnée d’un élément sur le ciel nocturne:
(bibliographie 7.1)
Calculer l’énergie rayonnée par le ciel sur un élément de
dimension e M^2 à une température T1 = 2°C
Sachant que :
la température moyenne du ciel de 4°K à une altitude que nous fixerons x = 850 Km
Rayon
de la terre : = 6278 Km
L’élément terrestre e subit le rayonnement du ciel + l’énergie par convection naturelle.
Nous nous intéresserons pour l’instant à l’énergie rayonnée :
- En prenant comme hypothèse que l’émissivité de l’élément e est identique à l’émissivité du ciel (0,8)
- L’équation de l’énergie rayonnée par l’élément est fonction de sa température :
énergie rayonnée en W
0<< 1 coefficient d’émissivité
Constante de Stéphan Boltmann 5,67.10^-8W.M^-2.°K^-1
Se surface rayonnante (M^2
Te température de l’élément en °K
L’énergie rayonnée du ciel :
Sc étant la surface du ciel
Tc la température du ciel
l’émissivité du ciel (proche de 1)
D’où l’énergie échangée par rayonnement entre l’élément et le ciel est :
=> d’où :
=
Calculons la surface du ciel :
Posons :
K =
L’angle balayé par l’élément rayonnant du ciel sera suivant
l’axe x :
L’angle balayé par l’élément rayonnant du ciel sera suivant
l’axe y :
D’où la nouvelle équation sera :
Calculons la valeur de :
X = altitude où la température = 4°K
d’où
=
si e =10M
=> n =
=> m =
d’où le nombre d’élément rayonnant du ciel ==
avec :
M : débit massique de l’air = 0,694 Kg/s
C :Chaleur massique de l’air = 1006 j/kg.°k
Te : température entrée de l’air = 15°C (288°K)
Ts : Température sortie de l’air = 3°C (276°K)
Transposition en programme MATLAB :
%constantes
R1 =1; %rayon de la terre en M (6378km)
alt= 850; %altitude en M à 4°K
e =1; %en M à l origine, mais pour des problèmes de quantité d'élément à programmer : en KM
PI = 4*atan(1);
Tc = 4; %°K température du ciel
Te = 269.5; %°K température de l'élément
epsilon =0.8;
K =5.67*10^-8*10^6;%W.M^-2.°K-1(*10^6 pour avoir des km^-2
R =epsilon*K;
%variables
R2 =(((R1+alt)^2)-(R1^2))^(1/2); %rayon du ciel à 4°K
nmax = (PI*R2)/e;
nm =floor(nmax);
sinn=zeros(nm,nm);
sinm=zeros (nm,nm);
M=zeros (nm,nm);
P=zeros(1,nm);
S=0;
%création 1ere ligne, 1ere colonne
for x=(1:nm)
sinn(1,x)=(sin((x*e)/R2))*e*(Tc^2);
sinm(x,1)=(sin((x*e)/R2))*e*(Tc^2);
end
for x=(1:nm)
M(1,x+1)=sinn(1,x);
M(x+1,1)=sinm(x,1);
end
%remplissage tableau correspondant au valeur de chaque élément en fonction de leur position géographique
for z =(1:nm)
for y=(1:nm)
M(z+1,y+1)=M(1,y+1).*M(z+1,1);
end
end
N = (e^2)*Te^4;
for u=(1:nm)
for t=(1:nm)
P(1,u)=P(1,u)+M(2,t+1);
end
end
for v=(1:nm)
S=S+P(1,v);%résultat sommation des éléments du tableau
end
Q=R*(N-S);% avec constant en km^-2
QM=Q*10^-6;% avec constante en M^-2
IL apparaît quant changeant le diamètre de la terre le nombre d’élément diminue sans affecter le résultat
Pour des problèmes de grandeur de nombre nous travaillerons en Km, puis nous transposerons les résultats en M. pour une précision à 2 chiffres après la virgule, que nous prenions 200Km ou 850Km, les temps de calcul diffèrent, mais les résultats sont identiques.
Par cette méthode la puissance de rayonnement obtenu au M^2 est divisée par 2, comparé aux résultats obtenus en utilisant une température moyenne de –50°C, et en prenant la surface de l’élément.
1) Condenseur :
a) circuit primaire (air) :
la perte de charge :
Nous avons négligé les pertes de débit en entrée condenseur circuit primaire.
S’il s’avère impossible de trouver un ventilateur répondant au besoin de perte de charge, ou bien que celui-ci ait un prix excessif,
nous pouvons augmenter le diamètre extérieur du condenseur, dans l’objectif de diminuer la longueur tout en conservant la surface d’ échange.
Cela aura pour effet d’augmenter le nombre de tubes.
Il faut savoir, en observant les caractéristiques ventilateurs, que le pouvoir pour vaincre la perte de charge augmente avec son diamètre,
cependant le prix du condenseur augmentera aussi avec le nombre de tubes.
Le nombre de Reynolds devant répondre à un besoin de fluide turbulent,
Il sera possible aussi de diminuer le diamètre hydraulique
En résumé, Il sera nécessaire de faire des calculs par itération pour arriver à répondre au besoin en terme de coût ventilateur,
coût condenseur, coût consommation énergétique ventilateur.
b) circuit secondaire (eau) :
Etant donné que nous avons une température d’entrée eau négative (en degré Celsius),
malgré une moins bonne efficacité qu’un condenseur à contre courant, il sera choisi un mode de circulation à co-courant, dans le but d’éviter les risques de gèle.
Conductance estimée à la baisse :
Il est difficile d’estimer le nombre de Reynolds, étant donné que les tubes d’air sont perpendiculaires au sens de circulation de l’eau.
Pour une première approche nous avons considéré la distance entre les cloisons,
ce qui nous a permis d’estimer la conductance, et par ce fait, la surface d’échange.
Le nombre de Reynolds circuit eau étant intuitivement inférieur à la valeur réelle, la surface d’échange a été surdimensionnée,
ce qui ne rendra que plus efficace le condenseur.
Cependant étant donné le faible Reynolds estimé, la perte de charge circuit eau condenseur à été sous évaluée,
ce qui nous permet d’évaluer que succinctement la puissance nécessaire de la pompe à eau.
Cette puissance pourra être estimer réellement par expérimentation.
2) Panneau rayonnant :
Il sera nécessaire d’appliquer un écran anti-radiation sur la partie inférieur du panneau résolvant ainsi le problème de radiation terrestre.
Pour une conduction optimale ou une bonne répartition des échanges thermiques,
Il sera préférable d’avoir une surface d’échange similaire entre les tubes / panneau et le panneau / surface rayonnante,
favorisant ainsi une bonne conduction.
approximation du rayonnement panneau :
Le calcul du rayonnement a été approximé en négligeant les apports convectifs (du essentiellement à la vitesse du vent) les absorptions du aux nuages,
informellement il m’a été dit que cette absorption pouvait modifier l’énergie rayonnée de 50%, Mais dans notre application la présence de nuage se fait rare !
Suggestion de calcul :
Par analogie avec les calculs traditionnels d’échange convectif, serait il possible d’identifier le débit massique du panneau rayonnant,
en considérant la masse du panneau, sa chaleur massique, sa température de fonctionnement, et de considérer la variation de température du débit massique nulle,
comme si le solide avait les propriétés d’un liquide en changement de phase ?
Cela nous permettra de connaître la masse du panneau, et d’en déduire son épaisseur. (En attente de réponse)
3) Vase d’expansion :
Nous avons surévalué la perte de charge circuit eau, nous permettant ainsi de dimensionner le volume du vase d’expansion.
4) Séparateur :
Sa fonction réside dans le besoin de retenir les goûtes d’eau évitant ainsi qu’elles reviennent dans l’atmosphère,
avec une contrainte économique consistant à ne produire qu’une faible perte de charge :
actuellement ma seule source d’information provient d’un fabricant de Condenseur estimant cette perte de charge à 5 mbars.
Ce qu’il faut savoir sur cette eau artificielle, c’est qu’elle à son cycle de vie, et que par conséquent en fonction de sa gestion,
elle peut avoir plusieurs usages avant de revenir vapeur d’eau :
exemple :
Hygiène -> agriculture -> vapeur d’eau
Eau potable - > agriculture -> vapeur d’eau
Nourriture -> agriculture -> vapeur d’eau
Mais aussi :
Eau potable -> -> boisson -> centrale d’épuration -> -> eau potable
-> hygiène -> avec une partie en évaporation
-> nourriture
Ce qui fait qu’au fur et à mesure de la production, nous augmentons globalement l’accessibilité aux utilisateurs à la ressource qu’est l’eau.
Moteur solaire TYPE III |
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